L'histoire derrière La Course Futée
entre mère & fille
La Course Futée est née de ma passion pour le sport et le désir de rassembler les coureurs de tous niveaux. J'ai voulu créer un événement où chacun peut se dépasser tout en profitant d'une ambiance conviviale et motivante.
La Course Futée est bien plus qu'un simple événement sportif. Elle est née de mon expérience personnelle, ayant accompagné ma mère à travers deux AVC, en 2014 et 2023. Cette course rend hommage à ma maman, qui ne peut plus courir, et vise à unir nos forces pour ceux qui vivent avec des maladies du cœur et des AVC. En participant, nous sensibilisons à ces conditions, tout en soulignant l'importance de l'activité physique pour la prévention.
Ma mère m'a transmis sa passion pour la course à pied. Elle participait à des demi-marathons avant son premier AVC. Maintenant, c'est moi qui cours pour nous deux, perpétuant son héritage et sa détermination.
Rejoignez-nous pour courir pour elle et pour tous ceux qui ont besoin de notre soutien !


La Fondatrice
Sandrine Morrisseau
Née le 19 février 1999 à Montréal, Sandrine étudie le cinéma au Cégep de Joliette avant d'obtenir un baccalauréat en communications à l'UQÀM. En 2019, elle devient directrice artistique du Festival Émergence de Montréal. Passionnée par l'interprétation, elle suit plusieurs formations, dont celles des Ateliers Louise Boisvert, de René Migliaccio et de Jean-Pierre Bergeron. En 2021, elle débute comme première assistante à la réalisation sur Le purgatoire des intimes de Philippe Cormier, puis travaille sur Berceuse du malheur et 20h30 chez Mathieu. En 2023, elle devient productrice déléguée pour le long-métrage Old Guys in Bed avant de rejoindre Vitac, spécialisée dans le sous-titrage vocal en direct. Aujourd'hui spécialisée en casting, Sandrine met son expertise en direction d'acteurs au service de la série Indéfendable, où elle contribue à la sélection des interprètes comme coordonnatrice. Entrepreneure, elle est également la fondatrice de La Course Futée, un marathon de 5 km visant à amasser des fonds pour la Fondation des maladies du cœur et AVC.
Comme j’étais dans une région isolée, j’ai été transféré dans deux hôpitaux différents le même jour. Il n’y avait pas de spécialiste pour me prendre en charge avant une semaine, et ce jusqu’à ce qu’ils me transfèrent à Québec où mon diagnostic d’AVC a été posé. Les trois mois passés à l’hôpital ont été l’enfer! À me demander si j’allais être là le jour suivant. À chaque fois qu’il tentait de me lever, mon cerveau ne le tolérait pas. Malgré cela, j’ai tenu le coup puisque j’étais bien entourée de ma famille et de mes amis. Quand j’ai réussi à faire quelques pas, Bang, tu t’en vas à la maison. Je n’étais pas prête et ma famille non plus. J’ai fait une très longue réadaptation dû aux séquelles neuro-cognitives majeures que j’ai eue.
Dans mon expérience vécue, j’ai eu des séquelles permanentes dû au fait que je n’ai pas eu accès aux soins spécialisés et ultra-spécialisés requis pour mon état de santé. Encore aujourd’hui, il y a plusieurs lacunes dans l’application des meilleures pratiques, de notre système de santé! Le temps a été une des raisons principales pour lequel je dois vivre encore aujourd’hui avec mes séquelles neuro-cognitives.
Le plus dur n’a pas été de recevoir le diagnostic d’AVC, mais plutôt de vivre avec les séquelles, ainsi que toutes les pertes de rôles, comme la perte de mon travail. Pour ma famille, ça a tout chamboulé, car j’étais le pilier de ma famille. Ça a été vraiment difficile pour eux, tant la compréhension, que l’acceptation. Tous les changements que cela a comporté a basculé notre vie. C’est pas parce que je suis paresseuse que je ne fais plus la vaisselle ou l’épicerie. La fatigue est une séquelle permanente qui t’empêche de faire des tâches complexes comme cuisiner.
Après une longue réadaptation, je me suis finalement décidé à appeler à la Fondation des maladies du cœur et AVC pour avoir du soutien et aussi briser l’isolement. Après une dépression majeure qui n’a pas pu être traitée par un traitement pharmacologique, j’ai eu la chance de participer à un panel de discussion pour la recherche et suite à cela j’ai rencontré d’autres femmes vivant avec une maladie chronique. Cela m’a fait énormément de bien et de savoir que je n’étais plus seule. De nos jours et grâce à des programmes dans la communauté comme La vie après un AVC, Cœur + AVC redonne espoir à des centaines de femmes et d’hommes au Québec qui doivent apprendre à vivre avec leur nouvelle réalité.
Aujourd’hui, je vis différemment ma vie. Je suis passée de la marée haute, notamment courir des demi-marathons à la marée basse. Ce qui ne m’empêche pas de pratiquer le yoga, la méditation, le tennis et tout récemment le pilates. Aussi, je suis bénévole pour Lire-à-tout-Age où je fait lecture de livre à des personnes âgées.
Merci de participer à cette course futée pour améliorer la santé cardio-vasculaire de tous!
Amour, douceur et bienveillance
Kathleen
24-04-2025

Je m’appelle Kathleen et j’ai 52 ans. Je suis une survivante de deux AVC.
J’aurais participé à la course tout comme vous si ma vie n’avait pas basculé le 1er décembre 2014, alors que j’étais l’infirmière de garde dans un village autochtone. Je travaillais au dispensaire de Pakua Shipi, une communauté Innue situé à 550 km au nord-est de Sept-Îles, seulement accessible par bateau ou par avion. J’ai eu un réveil brutal ce matin-là, quand j’ai ouvert les yeux et constaté que mon bras droit et mes jambes étaient paralysées. Ce jour-là, je devais aller passer un scan, car cela faisait trois jours que j’avais un mal de tête en coup de tonnerre et une faiblesse à la jambe droite. Je n’ai pas écouté les signes avant-coureurs, même si j’avais toutes les connaissances.